Elle Fanning dans Death Stranding 2: On the Beach

Le casting du très attendu Death Stranding 2 de Hideo Kojima, annoncé pour 2025, a fait sensation avec l’arrivée d’Elle Fanning. Mais cette collaboration n’est pas le fruit du hasard : elle est née d’une rencontre entre deux artistes fascinés par les frontières entre cinéma et jeu vidéo.

Une admiration réciproque devenue projet commun

Hideo Kojima avouait depuis longtemps admirer Elle Fanning, qu’il avait découverte dans Super 8. Le contact s’est concrétisé grâce au réalisateur Nicolas Winding Refn, ami proche de Kojima et ancien collaborateur de Fanning sur The Neon Demon. Une première conversation en visioconférence a permis au créateur japonais de lui présenter en détail son univers et les thèmes de Death Stranding 2. L’actrice s’est dite immédiatement intriguée, Kojima allant jusqu’à lui confier certains secrets de l’histoire dès ce premier échange.

Un rôle pensé pour elle dès l’écriture

Rapidement, Kojima a affirmé avoir conçu une partie du scénario en ayant Elle Fanning en tête. Selon lui, le personnage qu’elle incarne a été pensé autour de sa personnalité et de sa capacité à exprimer la fragilité et la force intérieure. Il a même reconnu que si elle avait refusé le rôle, une réécriture majeure du script aurait été nécessaire. Cette approche témoigne de l’importance du personnage dans l’intrigue et du degré d’implication de l’actrice dans la vision globale du projet.

Une expérience nouvelle pour une actrice de cinéma

Elle Fanning, peu familière du monde du jeu vidéo, a abordé le tournage comme une expérience cinématographique d’un nouveau genre. Elle a confié avoir trouvé fascinant de jouer dans un environnement entièrement virtuel, en combinaison de capture de mouvement, tout en devant livrer des émotions intenses, parfois jusqu’aux larmes. Elle a décrit l’expérience comme « quelque chose de totalement au-delà du cinéma », soulignant combien ce projet repousse les frontières entre jeu et art visuel.

Une révélation soigneusement orchestrée

Sa participation à Death Stranding 2 a été révélée lors du Game Awards 2022, où son personnage est apparu brièvement dans la première bande-annonce. Avant cela, plusieurs affiches mystérieuses portant la mention « WHO AM I ? » et le visage partiellement dissimulé d’Elle Fanning avaient alimenté les spéculations. Lors de la révélation officielle, Kojima a confirmé que son rôle serait central dans le scénario, tout en gardant le mystère autour de son identité exacte.

L’importance de sa présence dans l’univers de Kojima

La présence d’Elle Fanning ne se limite pas à un simple coup de projecteur hollywoodien. Elle incarne la volonté de Kojima d’ancrer encore davantage le jeu dans un langage cinématographique. Le réalisateur, souvent considéré comme un « auteur » du jeu vidéo, a toujours cherché à collaborer avec des acteurs capables d’apporter une dimension émotionnelle et humaine à ses mondes complexes. Fanning, par son charisme et sa sensibilité, apporte cette touche d’humanité à un récit où les frontières entre la vie et la mort, la connexion et l’isolement, sont au cœur du propos.

Un rôle encore mystérieux, mais déjà marquant

Bien que le nom et la véritable nature du personnage d’Elle Fanning soient encore tenus secrets, beaucoup de fans spéculent qu’elle pourrait incarner une version adulte de Lou, le bébé emblématique du premier jeu. Kojima reste silencieux sur le sujet, préférant laisser le public découvrir ce pan du récit par lui-même. Ce mystère savamment entretenu participe à l’aura singulière du projet.

La collaboration entre Elle Fanning et Hideo Kojima symbolise parfaitement l’ambition de Death Stranding 2: On the Beach : fusionner le jeu vidéo et le cinéma dans une expérience narrative totale. L’actrice, séduite par l’approche visionnaire de Kojima, a accepté de s’aventurer dans un domaine nouveau pour elle, offrant une performance que le créateur qualifie déjà de « fondamentale » à la cohérence de son œuvre. En la plaçant au cœur de son univers, Kojima prouve une fois de plus qu’il ne se contente pas de créer des jeux, mais qu’il écrit, à travers eux, un nouveau langage pour raconter l’humanité.