Histoire des jeux vidéo

L’Histoire du First-Person Shooter

L’Histoire du First-Person Shooter : De Wolfenstein à aujourd’hui

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Le First-Person Shooter (FPS), ou jeu de tir à la première personne, est aujourd’hui l’un des genres les plus populaires et influents du jeu vidéo. Des débuts balbutiants en 3D aux blockbusters modernes qui brassent des millions de joueurs en ligne, le FPS a façonné notre manière de jouer et d’interagir avec les mondes virtuels. Retour sur une saga vidéoludique qui a marqué plusieurs générations.


Les origines : quand la 3D rencontre l’action (années 70-80)

Avant même d’être un genre défini, le tir à la première personne existait sous forme d’expérimentations.

Ces titres posaient les bases : une vision subjective et l’idée d’affrontement direct. Mais il fallait attendre la puissance des PC et consoles des années 90 pour que le FPS trouve son âge d’or.


L’âge fondateur : Wolfenstein et Doom (1992-1995)

En 1992, id Software publie Wolfenstein 3D. Pour la première fois, un large public découvre la frénésie d’un jeu en temps réel à la première personne : couloirs labyrinthiques, nazis pixelisés, et un héros armé jusqu’aux dents.

Un an plus tard, Doom (1993) pulvérise toutes les attentes. Avec ses niveaux non-linéaires, ses armes iconiques (fusil à pompe, BFG 9000), et son ambiance infernale, il devient un phénomène culturel. Doom introduit aussi le modding, permettant aux fans de créer de nouveaux niveaux, consolidant la communauté FPS.


La révolution du multijoueur et de la 3D (1996-1999)


Les années 2000 : réalisme et blockbusters

Le début des années 2000 voit l’explosion des FPS plus réalistes et cinématographiques.


L’ère moderne : domination des licences et e-sport (2010-2020)

Le FPS devient alors un genre roi de l’industrie.


Aujourd’hui et demain : immersion totale

En 2020 et au-delà, le FPS continue d’évoluer :

Du labyrinthe pixélisé de Maze War aux mondes gigantesques en 4K ray tracing, le First-Person Shooter a traversé près de 50 ans d’évolution technologique et créative. Plus qu’un genre, il est devenu un langage du jeu vidéo, où immersion, adrénaline et innovation ne cessent de se réinventer.