Voici un article web complet, rédigé dans un ton à la fois informatif et passionné, à propos de Contra III: The Alien Wars — ou Super Probotector: Alien Rebels pour les joueurs européens :
Super Probotector / Contra III : Le jeu ultime du concept guerre contre les aliens des années 90
Paru au Japon le 28 février 1992 sous le nom Contra III: The Alien Wars, le jeu a débarqué aux États-Unis le 6 avril 1992, avant d’atteindre la France le 19 novembre de la même année sous le titre Super Probotector: Alien Rebels. Ce troisième opus de la série Contra s’est rapidement imposé comme une légende de la Super Nintendo, et plus largement comme l’un des jeux les plus emblématiques de son époque.
Un shoot explosif à l’âge d’or de la 16-bit
Développé par Konami, Contra III arrive à un moment charnière : la guerre des consoles fait rage entre la Mega Drive et la Super Nintendo. Dans ce contexte, les studios redoublent d’audace pour offrir des expériences visuelles et sonores et à la hauteur des nouvelles capacités techniques. Et Konami frappe un grand coup.
Contra III, c’est l’essence même du run & gun porté à incandescence : gameplay très nerveux, action non stop, des boss monstrueux et colossaux, des musiques électrisantes et une mise en scène à couper le souffle. Le joueur incarne Bill Rizer et Lance Bean (ou deux cyborgs dans la version européenne, tellze qu'elle a été connue en France à travers le nom de Super Probotector, avec un visual cover aussi stylé que l'original), dans un monde en proie à une invasion extraterrestre massive, Le scénario tient en quelques lignes, mais ce n’est pas là que réside la magie du titre : tout est dans le rythme et l'intensité.
Un gameplay millimétré pour joueurs d’élite
Le jeu alterne entre des niveaux en 2D classique, où le scrolling horizontal propulse le joueur dans des explosions permanentes et des phases top-down (vue de dessus), utilisant le célèbre Mode 7 de la Super Nintendo pour créer des effets de rotation novateurs et prenants.
Chaque niveau regorge de pièges, de mini-boss et de séquences spectaculaires. Le moindre faux pas est immédiatement puni, mais la précision du gameplay offre aux plus aguerris une courbe de progression gratifiante. Le système de double armement, la possibilité de grimper aux murs ou de s’accrocher aux barres horizontales enrichissent le gameplay sans le complexifier inutilement et cela a même pour effet de le rendre encore plus agréable à jouer.
La version européenne : Probotector, version robots
Censures oblige, la version européenne remplace les deux soldats humains par des androïdes de combat. Cette décision, dictée par les normes de classification en vigueur en Allemagne notamment, donne nécessairement à une esthétique différenciée des protagonistes et à un nom modifié propre : Super Probotector: Alien Rebels. Si certains joueurs européens furent frustrés de ne pas incarner les héros originaux, d’autres y virent une identité visuelle unique qui a marqué durablement les mémoires.
Aujourd’hui encore, la simple évocation du mot Probotector suffit à réveiller la nostalgie de certains gamers en en France et en Europe.
Une réussite technique et artistique totale
Graphiquement, Contra III exploite parfaitement le potentiel de la Super Nintendo : effets de flammes, défilements parallaxes, ennemis gigantesques, animations fluides. Chaque tableau possède son ambiance propre, allant de villes en ruines aux champs de bataille extraterrestres. L’OST, composée par Miki Higashino et Masanori Adachi, accompagne l’action avec des sonorités épiques, parfaitement en phase avec l’univers du jeu et restés dans la mémoire de beaucoup de joueurs, car étant d'une qualité et d'une puissance incroyable.
Côté difficulté, le jeu est impitoyable. Mais c’est précisément ce qui a forgé sa légende. Peu de titres peuvent se vanter d’être aussi exigeants sans être injustes. Chaque vie perdue incite à faire mieux, chaque victoire est une conquête.
L’héritage d’un chef-d’œuvre
Aujourd’hui, Contra III / Super Probotector est régulièrement cité parmi les meilleurs jeux d’action de tous les temps. Il reste un classique incontournable de la Super Nintendo, un témoin du savoir-faire de Konami à son apogée,et une œuvre de référence pour tout amateur de pixel art et de gameplay pur.
Il est aussi un symbole d’une époque : celle où le jeu vidéo exigeait réflexes, patience, et persévérance. Une époque où l'on jouait pour le défi, pour la gloire, et pour entendre cette petite explosion de pixels qui annonçait qu’un boss venait de mordre la poussière, suivi ici d'une image de l'un des héros humains ou robots brandissant son arme sur une émblématique musique de la victoire.