Histoire des jeux vidéo

Dragon Ball Z Idainaru Son Goku densetsu

Voici le meilleur

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Bien sûr, voici une review complète et détaillée de Dragon Ball Z: Idainaru Son Gokū Densetsu, un jeu culte et atypique sorti exclusivement au Japon le 11 novembre 1994 sur la PC Engine Super CD-ROM², une console emblématique de NEC et Hudson Soft :

🐉 Un Dragon Ball Z à part : contexte et ambition
À la fin de 1994, la série Dragon Ball Z est en pleine effervescence au Japon. L’arc de Majin Buu bat son plein dans le manga, tandis que les jeux vidéo tirés de la licence explosent sur Super Famicom. Pourtant, Bandai fait un pari surprenant : sortir un jeu exclusivement sur PC Engine CD, une console déjà sur le déclin mais très populaire chez un public plus âgé, amateur de jeux d’animation japonaise et de RPG exigeants.

Dragon Ball Z: Idainaru Son Gokū Densetsu ne suit pas le moule classique des jeux de combat de DBZ sur Super Famicom (comme les Super Butōden) : il adopte une approche hybride entre RPG, visual novel et jeu de stratégie, tout en intégrant des combats en semi-temps réel dans une mise en scène très fidèle à l'anime.

🎮 Gameplay : entre stratégie, combat et narration
Le cœur du jeu repose sur une progression scénarisée fidèle à l’anime, depuis le début de Dragon Ball Z (l’arrivée de Raditz) jusqu’à l’affrontement contre Freezer sur Namek. Le joueur incarne principalement Gokū, mais peut aussi prendre le contrôle d'autres personnages au fil de l’aventure (Piccolo, Gohan, Krillin, Vegeta…).

✅ Points-clés du gameplay :
Exploration à choix multiples : le joueur navigue sur une carte segmentée, où il peut choisir les zones à visiter, s'entraîner, parler à d’autres personnages ou engager des combats.

Combats dynamiques mais stratégiques : lors des affrontements, les personnages s’échangent des coups dans des séquences en vue de profil ou en split-screen (vue de face). Le joueur choisit ses actions (attaque, défense, super attaque, déplacement) et assiste ensuite à une exécution animée, proche d’un RPG au tour par tour avec beaucoup d’effets visuels.

Utilisation du support CD : le jeu profite pleinement du support CD pour proposer de longues scènes de dialogues doublées, des musiques orchestrées fidèles à l’anime, et des cinématiques animées de belle facture pour l’époque.

🌟 Aspect technique et artistique
Sur le plan visuel, Idainaru Son Gokū Densetsu brille grâce à :

Des sprites très détaillés, fidèles au style de Toriyama.

Une palette de couleurs vives typiques de la PC Engine.

Des animations fluides, bien que moins dynamiques que celles des jeux de baston classiques.

Et surtout, une ambiance sonore de grande qualité, avec des doublages japonais originaux, des effets sonores précis et des musiques orchestrées, très marquantes pour les fans de la série.

🧠 Une approche mature et narrative de Dragon Ball Z
Contrairement à d'autres jeux de la licence, souvent axés sur l'action pure, ce titre adopte un ton plus posé et narratif. Les longues phases de dialogue permettent de revivre les événements majeurs de l’anime, parfois en approfondissant certains passages (notamment sur les sentiments des personnages). Cela confère au jeu une atmosphère plus contemplative et dramatique, idéale pour les fans purs et durs de l’œuvre.

💥 Un jeu de niche devenu culte
Malgré son absence de localisation en dehors du Japon et son accessibilité limitée (dialogues en japonais intégral), Idainaru Son Gokū Densetsu a su se tailler une réputation de perle méconnue de la PC Engine. Aujourd’hui encore, il est recherché par les collectionneurs et fans de Dragon Ball, notamment pour sa bande-son, ses cinématiques et son approche originale du récit.

Une lettre d'amour à Dragon Ball Z
Dragon Ball Z: Idainaru Son Gokū Densetsu n’est ni un RPG traditionnel, ni un jeu de combat frénétique. C’est un OVNI vidéoludique, à mi-chemin entre le visual novel, le jeu de stratégie et le jeu d’action, qui mise sur l’émotion, la fidélité au matériau d’origine, et une immersion totale dans l’univers de Dragon Ball Z. Une pièce rare et précieuse, qui démontre que la licence a su inspirer bien plus que des jeux de baston.