### Tenchi Muyo! Tōkō Muyo – Sega Saturn (17 janvier 1997)
**Tenchi Muyo! Tōkō Muyo**, sorti exclusivement au Japon le **17 janvier 1997** sur **Sega Saturn**, est un jeu de combat léger et décalé directement inspiré de la licence animée **Tenchi Muyo!**, extrêmement populaire durant les années 90. Contrairement aux précédents jeux plus axés sur la narration ou l’ambiance onsen, *Tōkō Muyo* change de registre pour proposer une expérience plus dynamique en mettant les héroïnes… au cœur d’un tournoi de baston plutôt inattendu.
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### Concept et ambiance
Dans *Tōkō Muyo*, les protagonistes de la série, toutes plus extravagantes les unes que les autres, se retrouvent impliquées dans un **tournoi de combat amical**, sans qu’un scénario très sérieux ne vienne entraver l’humour général. On sent clairement que le titre ne cherche pas à raconter une grande histoire, mais plutôt à **mettre en scène les personnages dans des duels comiques et exagérés**, avec leur panoplie de pouvoirs absurdes et d’attaques farfelues.
Tout cela est traité dans une ambiance totalement fidèle à l’ADN de la série : de la dérision, des mimiques explosives, des rivalités amoureuses, et une volonté assumée de ne pas se prendre au sérieux.
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### Système de jeu
*Tenchi Muyo! Tōkō Muyo* est un **jeu de combat en 1 contre 1**, qui s’inspire vaguement du style des jeux de baston de l’époque tout en y injectant une bonne dose de **nonsense à la japonaise**.
Le roster de personnages jouables inclut notamment :
Bien sûr, voici la suite complète :
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Le roster de personnages jouables inclut notamment :
- **Ryoko**, la pirate galactique excentrique, avec ses attaques spectrales et sa téléportation
- **Ayeka**, la princesse Jurai, maniant des techniques de défense basées sur des champs de force et des invocations d'énergie
- **Sasami**, dans une version légère et comique, parfois accompagnée de Ryo-Ohki
- **Washu**, la scientifique géniale, qui utilise des gadgets improbables et des effets spéciaux de laboratoire
- **Tenchi**, le héros malgré lui, plus équilibré dans ses coups, mais rarement aussi puissant que les filles autour de lui
Le gameplay, s’il ne prétend jamais rivaliser avec les ténors du genre comme *Street Fighter Alpha* ou *Virtua Fighter 2*, reste tout à fait plaisant dans le cadre de ce qu’il propose. Les commandes sont relativement simples, les coups spéciaux s’enchaînent avec une certaine facilité, et le tout est accompagné de **voix digitalisées**, de **sprites en 2D colorés**, et de **décors tirés de l’anime**, comme la maison de Tenchi ou des paysages spatiaux stylisés.
Les combats sont volontairement rapides et parfois chaotiques, avec des attaques aux effets spectaculaires, mais toujours comiques. Le titre mise davantage sur **l’humour et le fan service** que sur une quelconque technicité.
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### Réalisation technique
Graphiquement, *Tōkō Muyo* s’en sort honorablement pour un jeu 2D de la Saturn en 1997. Les animations sont fluides, les personnages bien dessinés, et l’ensemble reste fidèle à la charte graphique de l’anime. Les musiques sont entraînantes et directement inspirées de la série, renforçant l’immersion pour les fans.
Quelques ralentissements peuvent parfois se faire sentir lors de certaines attaques spéciales trop chargées en effets, mais cela ne nuit pas à l’expérience globale.
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### Réception et héritage
À sa sortie, le jeu a connu un **accueil modéré mais sympathique** au Japon. Il était principalement destiné aux fans de la série, et n’a jamais été pensé pour conquérir un public plus large ou international.
Il n’a pas bénéficié d’une traduction officielle ni d’une sortie hors du Japon, ce qui limite aujourd’hui sa notoriété à un cercle de connaisseurs et de collectionneurs. Toutefois, dans l’univers très spécifique des adaptations animées sur consoles, il reste un **exemple charmant de fan game officiel**, conçu dans un esprit délibérément léger.
Ce titre est aujourd’hui considéré comme une curiosité rétro, un petit bijou de niche pour les amateurs de*Tenchi Muyo! ou les passionnés de jeux Saturn à la recherche de perles oubliées. Son style, ses graphismes, son humour et son respect du matériau d’origine lui permettent de conserver une forme d’aura culte dans certaines communautés.
